Le papillon blanc
Ils sont assis, face à face,
Perdus.. Éperdus,
Le regard uni dans une même lumière,
Touchés par la même étoile...
Ils ont posé au sol des pieds étonnés,
Surpris par ce froid contact.
Leurs mains, blanches et fines
Sont comme des papillons blancs,
Dont les ailes s'ouvrent et se ferment..
Leur front lisse, pur, ouvert et attentif,
Accueille,
Surpris tout de même par ce monde neuf..
Ils sont là, assis, à la table voisine,
Anges égarés et surpris,
Blottis sous leurs ailes invisibles
Dont nul n'a idée. Sauf moi, peut-être..
Je ne les ai pas vus entrer,
Et soudain, ils étaient là, si près de moi.
Ce n'est qu'au moment où
Une douce chaleur a envahi mon cœur,
Que leur présence m'est apparue.
Et, quand tout à coup,
Tu m'as pris la main,
Quelque chose de doux et chaud
M'a enveloppé
Et j'ai vu que toi aussi, à cet instant,
Tu as su que la même étoile
Brillait dans nos yeux et nos cœurs !
Lorsque mon regard a glissé
A nouveau vers la table voisine,
Hormis une plume blanche,
Plus rien ne subsistait de leur présence..
Et, tandis que je me tournais vers toi,
Le cœur plein de gratitude,
Je découvris sur ton épaule,
Un papillon blanc, battant doucement des ailes ...
(1.2010)
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